Un volcan est un endroit de la surface du globe où de la lave (magma en fusion) et des gaz arrivent du centre de la Terre et percent
Un volcan a souvent la forme d’un cône, formé à partir des matériaux éjectés lors des éruptions (lave, cendre). Ces matériaux sortent par une ouverture située au sommet du volcan : le cratère. Le volcan est soit actif (en éruption) soit inactif (en sommeil).
QUELS SONT LES TYPES D’ÉRUPTIONS VOLCANIQUES ?
Les volcans n’ont pas tous les mêmes types d’éruption, ni les mêmes types de lave. On classe habituellement les volcans en deux catégories, en fonction du degré explosif du volcan et de la fluidité (écoulement régulier) de la lave :
– les volcans de type effusif (ou volcans gris) sont caractérisés par des coulées de lave très fluides qui parcourent de grandes distances ; il y a peu de projections et le danger est limité pour la population ; le temps de repos entre deux éruptions est de quelques années ;
– les volcans de type explosif (ou volcans rouges), caractérisés par des laves visqueuses (très peu fluides) ; les projectiles et les jets de gaz peuvent monter jusqu’à plusieurs centaines de mètres de hauteur ; les coulées de boues et de cendres chaudes sont très dangereuses pour les hommes ; le temps de repos entre deux éruptions est de plusieurs centaines d’années.
QUELS SONT LES TYPES DE VOLCANS ?
Les volcans peuvent être classés en fonction du type d’éruption et des matières émises (gaz, lave, roches). Quatre catégories de volcans sont habituellement définies :
– le type hawaïen, lorsque la lave s’écoule sur de grandes distances (exemple : le Mauna Loa dans l’archipel d’Hawaii) ;
– le type strombolien, avec des projections de bombes de lave solide (exemple : le Stromboli, dans les îles Éoliennes, au sud de l’Italie) ;
– le type vulcanien, avec de très violentes et dangereuses explosions (exemple : le Vulcano, non loin du Stromboli) ;
– le type peléen, avec des coulées de lave visqueuse et des nuées ardentes (exemple : la montagne Pelée en Martinique).
OÙ SE TROUVENT LES VOLCANS SUR LA TERRE ?
Les volcans sont situés à trois endroits bien précis sur Terre. La surface de la Terre est formée d’une douzaine de grandes plaques (les plaques tectoniques) qui bougent en permanence de quelques centimètres par an.
Aux endroits où ces plaques s’écartent, elles laissent remonter le magma des profondeurs de la Terre : on parle alors de volcanisme d’ouverture.
Aux endroits où les plaques se rencontrent, l’une des plaques passe sous l’autre (phénomène de subduction) en formant un volcan : on parle alors de volcanisme de subduction. Ce sont dans ces deux zones tectoniques que se trouvent la plupart des volcans.
Le troisième type de volcanisme est celui des « points chauds », lorsque le magma remonte au milieu des plaques par des fissures.
POURQUOI LES VOLCANS SONT-ILS UTILES ?
Les volcans sont bénéfiques pour les cultures car les sols volcaniques (composés de cendres) sont extrêmement fertiles. Les sources d’eau chaude à proximité des volcans sont aussi utilisées comme énergie pour le chauffage (géothermie). Des minéraux (comme le soufre) et des roches (comme les scories) provenant des volcans sont également exploités par l’industrie minière.
C’est pour ces raisons que de nombreuses populations habitent près ou sur les pentes des volcans, même s’il existe de grands risques à vivre à leur proximité.
QUELS SONT LES RISQUES VOLCANIQUES MAJEURS ?
Les risques volcaniques majeurs sont : les coulées de lave, les retombées de cendres, les coulées de cendres chaudes, les émissions de gaz, les coulées de boue, les glissements de terrain et les raz de marée. Les coulées de lave représentent la manifestation la plus visible et la plus spectaculaire des éruptions, mais le risque le moins dangereux. Les plus grands risques sont dus aux coulées de cendres chaudes. Les dangers les plus meurtriers sont souvent dus à des effets indirects (les famines, les raz-de-marée, les coulées de boue).
QUELLES SONT LES ÉRUPTIONS VOLCANIQUES LES PLUS IMPORTANTES DE L’HISTOIRE ?
Deux grandes éruptions se sont déroulées dans le passé : l’éruption du volcan de Santorin (Grèce), en 1620 avant J.-C. (qui a partiellement détruit la ville de Cnossos) et celle du Vésuve (Italie), en 79 après J.-C. (qui a détruit les villes de Pompéi, Herculanum et Stabies).
Au début du xxe siècle, en 1902, l’éruption de la montagne Pelée (en Martinique) a causé la mort de plus de 28 000 habitants (seulement 2 personnes ont survécu). En 1991, l’éruption du volcan Pinatubo (aux Philippines) a fait 550 morts et a laissé de nombreux sans-abri (650 000 personnes). Les cendres (ou aérosols) envoyées dans l’atmosphère ont fait le tour complet de la Terre et eu deux effets diamétralement opposés : d’une part, elles ont réfléchi le rayonnement solaire, provoquant un refroidissement global de la température à la surface de la Terre d’environ 0,5 °C durant 2 ans; d’autre part, les nuages de cendres volcaniques ont absorbé localement une partie de la chaleur (rayonnement infrarouge) émise par la Terre, accentuant le phénomène d’effet de serre (réchauffement de la planète).
En France, il n’y a plus actuellement de volcans en activité. Ils sont dits éteints car ils ne sont plus entrés en activité depuis plusieurs dizaines de milliers d’années.
COMMENT SURVEILLER, PRÉVOIR ET SE PROTÉGER DES ÉRUPTIONS VOLCANIQUES ?
La surveillance et la prévision des éruptions volcaniques se font par l’étude chimique des gaz (dans les sources d’eau chaude et les fumerolles), l’analyse des secousses sismiques (les éruptions volcaniques sont précédées de tremblements de terre quand l’éruption devient imminente), la mesure des variations du champ magnétique (il varie lorsque le magma arrive des profondeurs) et l’étude des déformations du sol (le volcan gonfle lorsque le magma arrive).
L’ensemble de ces mesures est souvent réalisé au sein d’observatoires volcanologiques. Des mesures satellites peuvent aussi permettre de suivre l’évolution de certains de ces éléments. On peut se protéger des éruptions volcaniques en construisant des barrages et des canaux pour stopper ou détourner les coulées de lave. Toutefois, l’évacuation reste souvent le seul moyen de se protéger.
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